•  

    Veillart tard

     

     

    Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
    La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
    le silence inquiétant qui précède les rêves
    quand le monde disparu, l'on est face à soi.

    Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
    Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
    Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
    Qui nous saisit même après les plus grandes joies.

    Ces visages oubliés qui reviennet à la charge,
    Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
    Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
    Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.

    Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
    Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
    Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
    Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.

    Ces solutides dignes du milieu des silences,
    Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
    Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
    Comme un vieux coffre plein de vieux joués cassés.

    Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les être
    Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
    Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
    Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

     

    Veillart tard

     


    votre commentaire
  •  

    Ma peur

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     


    votre commentaire
  •  

    Caméléon

     


    votre commentaire
  •  

    La Vie Fait Ce Qu'Elle Veut

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique